Réuni le 27 octobre 2021, le jury des Prix HiP 2021 a retenu trois ouvrages finalistes dans la catégorie Premier livre. Le nom du lauréat sera dévoilé la semaine du 8 novembre 2021.
Les trois ouvrages finalistes :
• Les chants de l'asphodèle, de Mathias Benguigui (Le bec en l'air)
• Beirut, de Serge Najjar (Kahl éditions)
• Giri giri, de Nicolas Boyer (Les éditions de juillet)
Les trois ouvrages finalistes :
• Les chants de l'asphodèle, de Mathias Benguigui (Le bec en l'air)
• Beirut, de Serge Najjar (Kahl éditions)
• Giri giri, de Nicolas Boyer (Les éditions de juillet)
Les chants de l'asphodèle • Mathias Benguigui
Pour aborder la crise migratoire contemporaine en échappant à l’iconographie sensationnelle dont les médias débordent, le photographe Mathias Benguigui a choisi la voie de l’histoire, celle de l’île de Lesbos où se côtoient deux récits de migrations : l’actuelle, dans tous les esprits, et celle qui a vu arriver sur l’île 45 000 Grecs orthodoxes fuyant la Turquie d’Atatürk en 1922.
Les Chants de l’Asphodèle – lieu mythologique où les âmes n’ayant commis ni crimes ni action vertueuse patientent éternellement – puise dans ces deux strates historiques. En rompant avec l’actualité, le photographe ouvre un espace poétique où se mêlent paysages et portraits en dialogue avec les textes d’Agathe Kalfas et ceux de poètes grecs du XXe siècle, et nous invitent dans l’épaisseur du quotidien de l’île.
Le livre est ponctué d’extraits choisis dans l’œuvre de deux poètes emblématiques de la génération dite « des années 1930 » qui ont contribué à redéfinir l’identité de la Grèce moderne au lendemain de la Grande Catastrophe de 1922 : Odysseus Elytis, originaire de Lesbos – toute comme Sappho, la plus célèbre poétesse grecque antique – et Constantin Cavafis.
Le bec en l'air • 19 x 25 cm • 152 pages • 38 €
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Les Chants de l’Asphodèle – lieu mythologique où les âmes n’ayant commis ni crimes ni action vertueuse patientent éternellement – puise dans ces deux strates historiques. En rompant avec l’actualité, le photographe ouvre un espace poétique où se mêlent paysages et portraits en dialogue avec les textes d’Agathe Kalfas et ceux de poètes grecs du XXe siècle, et nous invitent dans l’épaisseur du quotidien de l’île.
Le livre est ponctué d’extraits choisis dans l’œuvre de deux poètes emblématiques de la génération dite « des années 1930 » qui ont contribué à redéfinir l’identité de la Grèce moderne au lendemain de la Grande Catastrophe de 1922 : Odysseus Elytis, originaire de Lesbos – toute comme Sappho, la plus célèbre poétesse grecque antique – et Constantin Cavafis.
Le bec en l'air • 19 x 25 cm • 152 pages • 38 €
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Beirut • Serge Najjar
Serge Najjar writes with lines and plays with shadows. (...) For me, some images evoke the utopia of the architects of the Enlightenment era, who had dreamt of them but never achieved them. Had they been photographers, they would have been compelled to compose with reality. Receptive to the variations of Time, Serge has not drawn on a memory of Beirut, – no pictures of “old stones” – but homed in on the realities of a changing city.
(...) There was the Beirut of childhood dreams inside bomb shelters, then the city he fled due to the fighting, then finally the building sites of reconstruction. The discovery of his city would go on to establish his need to write with the light and to triumph over darkness.
In his animated images, a fraction of a second signifies timelessness, and the image can no longer be conceived of without its author, a fleeting shadow or incarnate presence. Serge calls on us to follow him in these architectures of light, and to pass through the mirror of appearances.
The history of Beirut calls for constant resurrection. The Beirut of Serge Najjar is the book of time dreamt, reinvented and then accomplished, the book of a captured time. Ferrante Ferranti
Kahl éditions • 26 x 26 cm • 124 pages • 48 €
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(...) There was the Beirut of childhood dreams inside bomb shelters, then the city he fled due to the fighting, then finally the building sites of reconstruction. The discovery of his city would go on to establish his need to write with the light and to triumph over darkness.
In his animated images, a fraction of a second signifies timelessness, and the image can no longer be conceived of without its author, a fleeting shadow or incarnate presence. Serge calls on us to follow him in these architectures of light, and to pass through the mirror of appearances.
The history of Beirut calls for constant resurrection. The Beirut of Serge Najjar is the book of time dreamt, reinvented and then accomplished, the book of a captured time. Ferrante Ferranti
Kahl éditions • 26 x 26 cm • 124 pages • 48 €
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Giri giri • Nicolas Boyer
Giri Giri est un jeu de représentations sur les images véhiculées par le Japon à travers différents archétypes sociétaux. Une série de clichés sur les clichés de l’imaginaire « exotique » qui s’est construit depuis plus d’un siècle à la suite de l’ouverture de l’époque Meiji. On y croise un vieux yakuza qui se repent chaque jour en allant à la section évangélique locale, un joueur après un malaise dans une salle de jeu assourdissante de pachinko, ou encore les élèves d’un collège huppé de Kyoto pendant leur entraînement de kendo… Les images sont ponctuées de textes du photographe et d'Agathe Parmentier.
Les éditions de juillet • 22 x 28,9 cm • 264 pages • 40 €
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Les éditions de juillet • 22 x 28,9 cm • 264 pages • 40 €
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