Lauréate du Prix HiP 2021 catégorie "Reportage & Histoire", la photographe Maryam Ashrāfi dédicacera son livre S'élever au milieu des ruines, danser entre les balles, aux éditions Hemeria, ces samedi 27 et dimanche 28 novembre 2021 à la Galerie 89 de 11h à 17h.
GALERIE 89
89 avenue Daumesnil 75012 Paris
Métro : Gare de Lyon
Dédicace samedi 27 novembre • 11h à 17h
Dédicace dimanche 28 novembre • 11h à 17h
GALERIE 89
89 avenue Daumesnil 75012 Paris
Métro : Gare de Lyon
Dédicace samedi 27 novembre • 11h à 17h
Dédicace dimanche 28 novembre • 11h à 17h
À propos du livre
"Il existe un envers de la guerre. Avant que les combats s’annoncent, il y a en arrière du front la longue attente des celles et ceux qui devront les mener. Puis, une fois que les armes se sont tues, reste le silence des ruines. Et ces moments et ces lieux, hors du fracas des armes où l’on ne se bat plus ou pas encore, où l’on ne meurt plus ou pas encore, c’est aussi la guerre.
Maryam Ashrafi y est chez elle, comme sur les champs de bataille. C’est là qu’elle creuse sa marque dans les corps, qu’elle s’incruste dans le paysage, qu’elle transforme les hommes et les femmes, qu’elle colle aux pas des enfants. Ce monde intermédiaire, entre la mort qui rôde et la vie qui se poursuit, elle le parcourt depuis son premier séjour au Kurdistan en 2012 et n’a cessé de l'arpenter depuis le début de l’affrontement entre les forces kurdes et l’État islamique, en 2014.
Tout en restant hors du champ de ses photographies, la guerre et son empreinte y sont omniprésentes. Dans les décombres d’une ville à terre comme Kobané où des combattantes et des combattants kurdes syriens ont résisté des mois durant à un siège des djihadistes à l’automne et à l’hiver 2014, elle prend la mesure de l’ampleur du désastre mais aussi de la force de vie de ceux qui s’accrochent aux ruines et tentent de rebâtir. Auprès des combattantes kurdes, Maryam Ashrafi dit aussi la transformation de la condition des femmes apportée par le mouvement kurde à la faveur de la guerre civile syrienne. Elle montre ainsi comment, jusque dans l’intime, la champ magnétique de la guerre en vient à faire dévier les existences de ceux et surtout de celles qui y sont soumis pour les changer quand elle ne les détruit pas. À travers son objectif, Maryam Ashrafi raconte des communautés remodelées par les armes, blessées par la guerre mais fondant aussi en son seinune nouvelle existence collective." Allan Kaval
Hemeria • 21 x 27 cm • 352 pages • 65 €
Maryam Ashrafi y est chez elle, comme sur les champs de bataille. C’est là qu’elle creuse sa marque dans les corps, qu’elle s’incruste dans le paysage, qu’elle transforme les hommes et les femmes, qu’elle colle aux pas des enfants. Ce monde intermédiaire, entre la mort qui rôde et la vie qui se poursuit, elle le parcourt depuis son premier séjour au Kurdistan en 2012 et n’a cessé de l'arpenter depuis le début de l’affrontement entre les forces kurdes et l’État islamique, en 2014.
Tout en restant hors du champ de ses photographies, la guerre et son empreinte y sont omniprésentes. Dans les décombres d’une ville à terre comme Kobané où des combattantes et des combattants kurdes syriens ont résisté des mois durant à un siège des djihadistes à l’automne et à l’hiver 2014, elle prend la mesure de l’ampleur du désastre mais aussi de la force de vie de ceux qui s’accrochent aux ruines et tentent de rebâtir. Auprès des combattantes kurdes, Maryam Ashrafi dit aussi la transformation de la condition des femmes apportée par le mouvement kurde à la faveur de la guerre civile syrienne. Elle montre ainsi comment, jusque dans l’intime, la champ magnétique de la guerre en vient à faire dévier les existences de ceux et surtout de celles qui y sont soumis pour les changer quand elle ne les détruit pas. À travers son objectif, Maryam Ashrafi raconte des communautés remodelées par les armes, blessées par la guerre mais fondant aussi en son seinune nouvelle existence collective." Allan Kaval
Hemeria • 21 x 27 cm • 352 pages • 65 €