Photos : © Diane Dufraisy
À l'occasion de l'exposition Il était temps, organisée par HiP à l'Espace Andrée Chedid, à Issy-les-Moulineaux, Diane Dufraisy présentera ses séries Ruines imaginaires : vestiges d'un futur oublié , Fragments et Oxydation.
Diane Dufraisy explore les interstices méconnus et invisibles de la ville, révélant un héritage souvent oublié. À la croisée du documentaire et du rêve, son travail de photographe et d'artiste numérique, sublime l'empreinte du temps et des lieux. Membre du collectif Interstices, elle arpente souterrains et bâtiments abandonnés pour en garder la mémoire et témoigner de ce patrimoine, avant qu'il ne disparaisse.
VERNISSAGE le jeudi 3 avril dès 17h30
>> en savoir +
ESPACE ANDRÉE CHEDID
du jeudi 3 avril au lundi 19 mai 2025
60 rue du Général Leclerc, 92130 Issy-les-Moulineaux
Métro : Mairie d'Issy, ligne 12
Diane Dufraisy explore les interstices méconnus et invisibles de la ville, révélant un héritage souvent oublié. À la croisée du documentaire et du rêve, son travail de photographe et d'artiste numérique, sublime l'empreinte du temps et des lieux. Membre du collectif Interstices, elle arpente souterrains et bâtiments abandonnés pour en garder la mémoire et témoigner de ce patrimoine, avant qu'il ne disparaisse.
VERNISSAGE le jeudi 3 avril dès 17h30
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ESPACE ANDRÉE CHEDID
du jeudi 3 avril au lundi 19 mai 2025
60 rue du Général Leclerc, 92130 Issy-les-Moulineaux
Métro : Mairie d'Issy, ligne 12
La série • Ruines imaginaires : vestiges d'un futur oublié
Cette série d’images explore l’intersection entre réalité et fiction, entre mémoire et imagination. En intégrant des structures générées par l’intelligence artificielle à des paysages capturés dans le monde réel, j’interroge la persistance des traces architecturales et leur capacité à façonner notre perception du passé et de l’avenir.
Inspirés des Spomeniks, ces monuments brutalistes érigés en ex-Yougoslavie pour commémorer la Seconde Guerre mondiale, les bâtiments fictifs que j’intègre dans ces images réinterprètent leur esthétique futuriste et leur aura énigmatique. Élevés au rang de reliques hors du temps, ces formes imaginaires semblent témoigner d’un passé alternatif, comme les vestiges d’une civilisation disparue ou d’une utopie avortée.
À travers ce dialogue entre photographie et intelligence artificielle, cette série questionne la matérialité de la mémoire et la manière dont les architectures fantômes influencent notre rapport au paysage. Que reste-t-il d’un monument ou d’un bâtiment lorsqu’il n’a jamais existé ? Peut-on se remémorer quelque chose qui n’a pas d’histoire ?
Entre ruines anticipées et artefacts d’un temps fictif, Ruines imaginaires propose un voyage visuel où la frontière entre vestige et mirage s’efface, invitant le spectateur à reconstruire son propre récit à travers ces fragments d’un monde qui n’a jamais été.
Cette série a été réalisée à partir de photographies réelles et d’images IA.
Inspirés des Spomeniks, ces monuments brutalistes érigés en ex-Yougoslavie pour commémorer la Seconde Guerre mondiale, les bâtiments fictifs que j’intègre dans ces images réinterprètent leur esthétique futuriste et leur aura énigmatique. Élevés au rang de reliques hors du temps, ces formes imaginaires semblent témoigner d’un passé alternatif, comme les vestiges d’une civilisation disparue ou d’une utopie avortée.
À travers ce dialogue entre photographie et intelligence artificielle, cette série questionne la matérialité de la mémoire et la manière dont les architectures fantômes influencent notre rapport au paysage. Que reste-t-il d’un monument ou d’un bâtiment lorsqu’il n’a jamais existé ? Peut-on se remémorer quelque chose qui n’a pas d’histoire ?
Entre ruines anticipées et artefacts d’un temps fictif, Ruines imaginaires propose un voyage visuel où la frontière entre vestige et mirage s’efface, invitant le spectateur à reconstruire son propre récit à travers ces fragments d’un monde qui n’a jamais été.
Cette série a été réalisée à partir de photographies réelles et d’images IA.
La série • Fragments
Ces images-objets explorent les souterrains de la Défense, ces espaces cachés sous l’immensité du quartier d’affaires, où se croisent vestiges oubliés et infrastructures contemporaines. À partir de photographies prises dans ces lieux méconnus, j’ai prolongé l’exploration en intégrant une dimension fictionnelle à travers l’intelligence artificielle, générant des visions alternatives de ces espaces enfouis.
Mais au-delà de l’image, la matière elle-même devient un support de mémoire. Chaque photographie, altérée par son transfert sur des morceaux de béton récupérés in situ, dialogue avec la texture brute de son propre sujet. Les imperfections de la surface modifient l’image, la fissurent, l’effacent par endroits, comme si le béton absorbait et transformait sa propre représentation. La frontière entre réalité et reconstitution s’efface, laissant place à des fragments d’un monde souterrain à la fois documenté et réinventé.
Entre traces tangibles et visions extrapolées, Fragments propose une plongée dans les profondeurs de la ville, là où le passé s’entrelace avec les architectures fantasmées d’un futur qui aurait pu être.
Cette série a été réalisée à partir de photographies réelles et d’images IA.
Mais au-delà de l’image, la matière elle-même devient un support de mémoire. Chaque photographie, altérée par son transfert sur des morceaux de béton récupérés in situ, dialogue avec la texture brute de son propre sujet. Les imperfections de la surface modifient l’image, la fissurent, l’effacent par endroits, comme si le béton absorbait et transformait sa propre représentation. La frontière entre réalité et reconstitution s’efface, laissant place à des fragments d’un monde souterrain à la fois documenté et réinventé.
Entre traces tangibles et visions extrapolées, Fragments propose une plongée dans les profondeurs de la ville, là où le passé s’entrelace avec les architectures fantasmées d’un futur qui aurait pu être.
Cette série a été réalisée à partir de photographies réelles et d’images IA.
La série • Oxydation
Cette série propose une immersion dans l’esthétique brute et poétique des lieux industriels abandonnés. Témoins silencieux d’un passé révolu, ces espaces marqués par le temps révèlent une dualité fascinante : entre grandeur et déclin, entre solidité et désagrégation. À travers mes photographies, je cherche à capturer l’empreinte du temps sur la matière, où l’acier corrodé et les structures délabrées racontent leur propre histoire.
Mais Oxydation ne se limite pas à l’image. Pour prolonger cette exploration de l’éphémère, mes tirages sont accompagnés d’encadrements en métal rouillé, véritables extensions du sujet photographié. Ces cadres ne sont pas de simples supports, mais des éléments intégrés à la démarche artistique, faisant écho aux textures et aux nuances des lieux immortalisés. L’association entre l’image et son cadre crée un jeu de correspondances, où la rouille prolonge visuellement l’univers capturé par l’objectif. L’encadrement devient alors une extension du sujet, transformant la photographie en une pièce sculpturale et tactile. Chaque œuvre fige l’instant tout en évoquant la lente transformation des matériaux, comme un vestige arraché à l’oubli.
Avec Oxydation, je souhaite offrir au spectateur une expérience où l’image et la matière se confondent, où la photographie ne se contente plus de montrer, mais devient un objet mémoriel en soi. Une invitation à contempler la beauté fragile du temps qui passe.
Mais Oxydation ne se limite pas à l’image. Pour prolonger cette exploration de l’éphémère, mes tirages sont accompagnés d’encadrements en métal rouillé, véritables extensions du sujet photographié. Ces cadres ne sont pas de simples supports, mais des éléments intégrés à la démarche artistique, faisant écho aux textures et aux nuances des lieux immortalisés. L’association entre l’image et son cadre crée un jeu de correspondances, où la rouille prolonge visuellement l’univers capturé par l’objectif. L’encadrement devient alors une extension du sujet, transformant la photographie en une pièce sculpturale et tactile. Chaque œuvre fige l’instant tout en évoquant la lente transformation des matériaux, comme un vestige arraché à l’oubli.
Avec Oxydation, je souhaite offrir au spectateur une expérience où l’image et la matière se confondent, où la photographie ne se contente plus de montrer, mais devient un objet mémoriel en soi. Une invitation à contempler la beauté fragile du temps qui passe.
VERNISSAGE le jeudi 3 avril dès 17h30
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du jeudi 3 avril au lundi 19 mai 2025
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