
Photos : © Diane Vo Ngoc
À l'occasion de l'exposition Il était temps, organisée par HiP à l'Espace Andrée Chedid, à Issy-les-Moulineaux, Diane Vo Ngoc présentera ses séries Éclats de verre et Paper Exploration.
De par ses voyages et ses rencontres, Diane Vo Ngoc explore des histoires d'ailleurs. Inspirée par celle de sa famille, liée à la guerre du Viêt Nam, elle aime traduire, à travers ses images, le profit du dialogue et du pont entre les cultures. Sa chambre photographique et ses films Polaroid l'accompagnent dans ses découvertes et expérimentations, où la valorisation des supports de fabrication artisanale tient une place prépondérante dans son travail.
VERNISSAGE le jeudi 3 avril dès 17h30
>> en savoir +
ESPACE ANDRÉE CHEDID
du jeudi 3 avril au lundi 19 mai 2025
60 rue du Général Leclerc, 92130 Issy-les-Moulineaux
Métro : Mairie d'Issy, ligne 12
De par ses voyages et ses rencontres, Diane Vo Ngoc explore des histoires d'ailleurs. Inspirée par celle de sa famille, liée à la guerre du Viêt Nam, elle aime traduire, à travers ses images, le profit du dialogue et du pont entre les cultures. Sa chambre photographique et ses films Polaroid l'accompagnent dans ses découvertes et expérimentations, où la valorisation des supports de fabrication artisanale tient une place prépondérante dans son travail.
VERNISSAGE le jeudi 3 avril dès 17h30
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ESPACE ANDRÉE CHEDID
du jeudi 3 avril au lundi 19 mai 2025
60 rue du Général Leclerc, 92130 Issy-les-Moulineaux
Métro : Mairie d'Issy, ligne 12


La série • Éclats de verre
Cette série photographique, réalisée avec la technique traditionnelle du collodion humide explore des portraits de femmes, sur des plaques de verre révélant à la fois leur fragilité et leur puissance.
Cette idée est née de ma fascination pour cette technique photographique ancienne. Le verre, incarne à la fois la puissance de l’éclat et la fragilité des brisures – un parallèle parfait avec l’essence de ces femmes et leurs histoires complexes. Avec sa finesse et sa texture unique, cette approche semblait idéale pour révéler leur dualité et capturer la profondeur de leur vécu.
Chaque femme porte des vêtements témoins de son identité. Les vêtements, souvent marqués par le temps et les épreuves, sont des témoins silencieux des voyages et des transformations de ces femmes.
La femme se façonne un masque esthétique. Une beauté qui rassure, qui impressionne. Mais sous cette perfection sculptée, il y a des fêlures, des blessures, des histoires que l’on ne voit pas. Ces photos capturent ce paradoxe : une façade qui brille mais derrière les regards maquillés, il y a des cicatrices invisibles, des récits trop souvent tus.
Dans ces images, les armes qu’elles tiennent symbolisent leur force intérieure, des traces de souffrance révèlent les épreuves qu’elles ont traversées.
Malgré tout, elles rayonnent de dignité, de beauté et d’une combativité.
Cette idée est née de ma fascination pour cette technique photographique ancienne. Le verre, incarne à la fois la puissance de l’éclat et la fragilité des brisures – un parallèle parfait avec l’essence de ces femmes et leurs histoires complexes. Avec sa finesse et sa texture unique, cette approche semblait idéale pour révéler leur dualité et capturer la profondeur de leur vécu.
Chaque femme porte des vêtements témoins de son identité. Les vêtements, souvent marqués par le temps et les épreuves, sont des témoins silencieux des voyages et des transformations de ces femmes.
La femme se façonne un masque esthétique. Une beauté qui rassure, qui impressionne. Mais sous cette perfection sculptée, il y a des fêlures, des blessures, des histoires que l’on ne voit pas. Ces photos capturent ce paradoxe : une façade qui brille mais derrière les regards maquillés, il y a des cicatrices invisibles, des récits trop souvent tus.
Dans ces images, les armes qu’elles tiennent symbolisent leur force intérieure, des traces de souffrance révèlent les épreuves qu’elles ont traversées.
Malgré tout, elles rayonnent de dignité, de beauté et d’une combativité.

ÉCLATS DE VERRE • LA VIDÉO EN AVANT-PREMIÈRE
La série • Paper Exploration
Cette série de portraits est une exploration des coutumes vestimentaires et de l’artisanat du papier à travers le monde. J’ai voulu offrir un éloge contemplatif à ces savoir-faire qui traversent le temps, tissant des liens entre les époques et les peuples.
Chaque portrait dévoile une femme parée d’un costume authentique, incarnation vivante d’une mémoire culturelle transmise de génération en génération. Dans de nombreuses sociétés, ce sont elles qui perpétuent les traditions textiles, brodant dans les étoffes bien plus que de simples motifs : des récits, des appartenances, une identité collective.
Créer à la chambre photographique exige patience et lenteur, un écho aux gestes minutieux des artisans. J’ai voulu « écrire » cette série sur du papier artisanal, chaque feuille devenant une passerelle entre l’image et la matière. Le « lecteur » traverse ainsi les continents en découvrant des textures imprégnées d’histoire.
L’éphémère et la préciosité des costumes traditionnels résonnent avec la fragilité et la noblesse du papier. Même s’il s’altère, ce dernier demeure un gardien de mémoire, un support où s’impriment les traces des civilisations. Chaque papier est unique, enrichi de teintes subtiles et d’ingrédients discrets, comme un miroir des traditions qu’il accueille.
Chaque feuille de papier collectée porte en elle l’empreinte d’un engagement : celui de préserver des techniques anciennes, de valoriser le commerce équitable, d’honorer un savoir transmis à travers le temps. En quête de cet héritage, j’ai eu le privilège de me procurer par exemple du papier Do du Vietnam, du papier Hanji de Corée, du papier Lokta du Népal, etc.
L’image devient ainsi une expérience sensorielle et photographique, où le temps, la main et la matière s’unissent. La manipulation de films Polaroid expirés fusionne la photographie au papier choisi, transformant chaque œuvre en un objet unique, témoin fragile et puissant des cultures qui nous relient.
Chaque portrait dévoile une femme parée d’un costume authentique, incarnation vivante d’une mémoire culturelle transmise de génération en génération. Dans de nombreuses sociétés, ce sont elles qui perpétuent les traditions textiles, brodant dans les étoffes bien plus que de simples motifs : des récits, des appartenances, une identité collective.
Créer à la chambre photographique exige patience et lenteur, un écho aux gestes minutieux des artisans. J’ai voulu « écrire » cette série sur du papier artisanal, chaque feuille devenant une passerelle entre l’image et la matière. Le « lecteur » traverse ainsi les continents en découvrant des textures imprégnées d’histoire.
L’éphémère et la préciosité des costumes traditionnels résonnent avec la fragilité et la noblesse du papier. Même s’il s’altère, ce dernier demeure un gardien de mémoire, un support où s’impriment les traces des civilisations. Chaque papier est unique, enrichi de teintes subtiles et d’ingrédients discrets, comme un miroir des traditions qu’il accueille.
Chaque feuille de papier collectée porte en elle l’empreinte d’un engagement : celui de préserver des techniques anciennes, de valoriser le commerce équitable, d’honorer un savoir transmis à travers le temps. En quête de cet héritage, j’ai eu le privilège de me procurer par exemple du papier Do du Vietnam, du papier Hanji de Corée, du papier Lokta du Népal, etc.
L’image devient ainsi une expérience sensorielle et photographique, où le temps, la main et la matière s’unissent. La manipulation de films Polaroid expirés fusionne la photographie au papier choisi, transformant chaque œuvre en un objet unique, témoin fragile et puissant des cultures qui nous relient.



VERNISSAGE le jeudi 3 avril dès 17h30
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ESPACE ANDRÉE CHEDID
du jeudi 3 avril au lundi 19 mai 2025
60 rue du Général Leclerc, 92130 Issy-les-Moulineaux
Métro : Mairie d'Issy, ligne 12
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du jeudi 3 avril au lundi 19 mai 2025
60 rue du Général Leclerc, 92130 Issy-les-Moulineaux
Métro : Mairie d'Issy, ligne 12
