Photos : © Philippe Blayo
À l'occasion de l'exposition Il était temps, organisée par HiP à l'Espace Andrée Chedid, à Issy-les-Moulineaux, Philippe Blayo présentera sa série American Decorum.
Philippe Blayo photographie l'équilibre délicat entre l'humain et son environnement, qu'il soit urbain, suburbain ou naturel. Inspiré par la photographie américaine, il joue avec les contrastes et les déséquilibres subtils des scènes ordinaires, nous invitant à questionner ce que l'on croit voir. Auteur du livre American Decorum (2024), son travail est exposé en France et aux États-Unis.
VERNISSAGE le jeudi 3 avril dès 17h30
>> en savoir +
ESPACE ANDRÉE CHEDID
du jeudi 3 avril au lundi 19 mai 2025
60 rue du Général Leclerc, 92130 Issy-les-Moulineaux
Métro : Mairie d'Issy, ligne 12
Philippe Blayo photographie l'équilibre délicat entre l'humain et son environnement, qu'il soit urbain, suburbain ou naturel. Inspiré par la photographie américaine, il joue avec les contrastes et les déséquilibres subtils des scènes ordinaires, nous invitant à questionner ce que l'on croit voir. Auteur du livre American Decorum (2024), son travail est exposé en France et aux États-Unis.
VERNISSAGE le jeudi 3 avril dès 17h30
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ESPACE ANDRÉE CHEDID
du jeudi 3 avril au lundi 19 mai 2025
60 rue du Général Leclerc, 92130 Issy-les-Moulineaux
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La série • American Decorum
L’Amérique est un sujet exigeant. Le travail de Philippe Blayo s’inscrit dans la lignée de grands photographes américains, dont il connaît et maîtrise les influences.
À travers son regard, il rejoint une tradition française discrète mais marquante, celle de photographes ayant su capturer les États-Unis avec une distance critique et une fascination lucide. Car l’Amérique est omniprésente dans nos vies, dans l’information, la culture, le cinéma. Pourtant, pour en comprendre les fractures et les mythes, il faut s’y confronter directement, appareil en main.
Il faut éviter les clichés du road trip et des paysages majestueux pour se concentrer sur l’ordinaire, les instants non décisifs et les contrastes subtils. Son regard repose sur une épuration progressive, un dépouillement inspiré par la musique de Philip Glass, où chaque cadre révèle un équilibre entre réalité et surréalité.
Il traduit un monde où les promesses s’effacent dans le silence et le vide, loin des effets spectaculaires et de la recherche de la belle image. C’est un regard précis et patient, affûté par les voyages répétés et une volonté de trouver sa propre voix photographique.
Dans American Decorum, les scènes captées oscillent entre banalité et décor de science-fiction. Loin d’un constat désenchanté, son style épuré et sa gestion des couleurs transforment ces vestiges en une narration maîtrisée. Son univers évoque autant Samuel Beckett que Jacques Tati, où l’absurde rencontre le hasard dans une poésie discrète mais puissante. Sans héros ni effet spectaculaire, Philippe Blayo cherche à révéler la mélancolie et la beauté cachées d’un monde en suspension.
Ces mots sont inspirés du texte rédigé par Jean-Christophe Béchet dans le livre American Decorum de Philippe Blayo.
À travers son regard, il rejoint une tradition française discrète mais marquante, celle de photographes ayant su capturer les États-Unis avec une distance critique et une fascination lucide. Car l’Amérique est omniprésente dans nos vies, dans l’information, la culture, le cinéma. Pourtant, pour en comprendre les fractures et les mythes, il faut s’y confronter directement, appareil en main.
Il faut éviter les clichés du road trip et des paysages majestueux pour se concentrer sur l’ordinaire, les instants non décisifs et les contrastes subtils. Son regard repose sur une épuration progressive, un dépouillement inspiré par la musique de Philip Glass, où chaque cadre révèle un équilibre entre réalité et surréalité.
Il traduit un monde où les promesses s’effacent dans le silence et le vide, loin des effets spectaculaires et de la recherche de la belle image. C’est un regard précis et patient, affûté par les voyages répétés et une volonté de trouver sa propre voix photographique.
Dans American Decorum, les scènes captées oscillent entre banalité et décor de science-fiction. Loin d’un constat désenchanté, son style épuré et sa gestion des couleurs transforment ces vestiges en une narration maîtrisée. Son univers évoque autant Samuel Beckett que Jacques Tati, où l’absurde rencontre le hasard dans une poésie discrète mais puissante. Sans héros ni effet spectaculaire, Philippe Blayo cherche à révéler la mélancolie et la beauté cachées d’un monde en suspension.
Ces mots sont inspirés du texte rédigé par Jean-Christophe Béchet dans le livre American Decorum de Philippe Blayo.
VERNISSAGE le jeudi 3 avril dès 17h30
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ESPACE ANDRÉE CHEDID
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60 rue du Général Leclerc, 92130 Issy-les-Moulineaux
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